Les hôpitaux, les cabinets dentaires et les autres établissements de soins médicaux génèrent 45 sortes de déchets. Certains de ces déchets médicaux sont catégorisés comme dangereux et d’autres non.
Les déchets dangereux :
Ces déchets dangereux sont rangés dans différentes catégories.
Les déchets de soins à risques :
On différencie les déchets solides, des déchets semi-liquides, liquides et cytostatiques.
Dans les déchets solides nous retrouvons les déchets mous : pansements, compresses… et les déchets piquants, coupants, perforants, c’est-à-dire les aiguilles, les scalpels, les rasoirs, cathéters…
Les déchets semi-liquides comprennent les liquides biologiques et sanguins, les contenants de liquides biologiques comme les poches ou les drains et les produits provenant des cultures cellulaires.
Les différents liquides utilisés pour les analyses médicales font partie des déchets liquides.
Les déchets cytostatiques sont des substances qui ont la capacité de bloquer la propagation cellulaire lors des traitements de type tumeur ou cancer.
Les déchets à risques chimiques, toxiques et radioactifs :
Les déchets chimiques, toxiques et radioactifs sont, malheureusement, eux aussi présents dans le milieu médical. Solvants, réactifs liquides, produits, chimiques, bains radiologiques, amalgames dentaires… sont des déchets chimiques et toxiques.
Les déchets radioactifs, quant à eux, sont issus des activités de diagnostic.
La gestion des déchets médicaux :
Il est nécessaire de faire expertiser les déchets par un spécialiste du recyclage et du traitement des déchets dangereux. Ainsi, la récupération des emballages et le traitement des déchets sont optimisés.
Un audit est réalisé afin de comprendre les filières des déchets, leurs volumes et leur production. De ce fait, des procédures de tri internes peuvent être mises en place pour mettre en avant des méthodes d’élimination spécifiques. Optimiser la gestion des déchets permet de réduire les coûts de traitement des déchets.
Pour que la gestion des déchets soit respectée par tous, l’ensemble du personnel doit être formé au recyclage des déchets et sensibilisé par cette cause. Pour ce faire, des guides peuvent être réalisés pour définir les méthodologies de traitement et la signalétique des déchets.
Tri sélectif et conditionnement des déchets
Dans un premier temps, il est important de séparer les déchets médicaux des déchets ménagers.
Le conditionnement des déchets dangereux n’est pas à prendre à la légère. Des déchets, avec des typologies différentes, stockés ensemble peuvent provoquer des effets indésirables et dangereux. Il est donc nécessaire de conditionner les déchets, selon leurs typologies. Pour ce faire, les déchets doivent être étiquetés, des limites de remplissages ainsi que des procédés de manipulation doivent être respectés.
Les déchets médicaux sont à stocker dans des emballages spécifiques. Le volume des déchets définit les délais de stockage et la fréquence des collectes de déchets.
La collecte des déchets médicaux dangereux ou non dangereux est réalisée par des spécialistes du recyclage. Les déchets sont ensuite envoyés dans des centres de traitements agréés pour être valorisés.
Traitement et valorisation des déchets médicaux :
Les déchets médicaux ne peuvent pas subir le même traitement que les déchets ménagers. Les incinérateurs doivent être équipés de four spéciaux et certifiés.
Il est important de s’adresser à des spécialistes du recyclage, pour que le traitement des déchets médicaux soit réalisé en respectant les normes en vigueur. Vérifiez que votre prestataire soit bien agréé pour cette activité.